De 2014 à 2016, le secteur de la construction bois ne s’est pas montré sous son meilleur jour. La crise a fait mal aux professionnels de ce segment, noyé par les offres compétitives d’autres modes de construction plus standardisées mais aussi plus polluants.
Les données recueillies auprès de plus de mille entreprises intervenant sur le marché des maisons en bois montrent qu’en 2016, seulement 1,682 milliard d’euros furent générés ; cela représente une baisse de 11 % par rapport à 2014. Or, si le bois n’a su tirer profit du retour des primo-accédants, un rebond évident est en train de s’opérer, de quoi renouer les Français avec la construction bois.
Une tendance positive s’est ébauchée dès la fin de l’année 2016, rebond opéré par la volonté des entreprises de construction de maisons en bois d’investir davantage à court terme. Près de 40 % d’entres elles songent même à embaucher ! Et ce rebond n’est pas nécessairement lié à la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui vise à élaborer de nouveaux standards relatifs à la performance environnementale des bâtiments. Pourtant, le bois, en tant que matériau à faible empreinte environnementale, entre tout à fait dans les critères du label énergie carbone (E+C-).
L’autre signal positif pour la filière des maisons en bois, c’est la nomination de Nicolas Hulot en tant que ministre de la transition écologique et solidaire. Les entreprises impliquées dans le secteur de la construction bois sont naturellement impliquées dans le développement durable. Or, la future réglementation touchera forcément la construction neuve, ce qui permettra au bois de regagner en intérêt, lui qui est littéralement devenu un interlocuteur à part entière pour les pouvoirs publics. Le bois est effectivement salué pour ses propriétés environnementales dans un secteur du bâtiment particulièrement énergivore.
L’autre signal positif pour la filière des maisons en bois, c’est la nomination de Nicolas Hulot en tant que ministre de la transition écologique et solidaire. Les entreprises impliquées dans le secteur de la construction bois sont naturellement impliquées dans le développement durable. Or, la future réglementation touchera forcément la construction neuve, ce qui permettra au bois de regagner en intérêt, lui qui est littéralement devenu un interlocuteur à part entière pour les pouvoirs publics. Le bois est effectivement salué pour ses propriétés environnementales dans un secteur du bâtiment particulièrement énergivore.